Le même tour que le 13 juin, mais dans l'autre sens : stationné à Pont-en-Royans, je gagne d'abord Saint-Jean-en-Royans, et je redescends sur Saint-Laurent via le Col.

J'ai trouvé plus dur dans ce sens, car après Saint-Jean il y a plusieurs kilomètres consécutifs à 8%.

Mais en fait je crois que je ne me souviens plus très bien du tour du 13 juin, car d'après les topos c'est le contraire.

Ce qui sape un peu le moral quand on est trop juste c'est qu'après le Col de la Machine il y a encore 130 m de D+ à faire en 3 morceaux pour redescendre à Saint-Laurent, alors qu'on attend avec impatience la descente.

Il faut dire aussi que je manque d'entraînement car avec les deux canicules qui ont sévi depuis le 25 juin je n'ai pas fait grand-chose en juillet, à part du lard. J'avais donc déjà des doutes au départ sur ma capacité à faire cette boucle.

Et oui il y a des cigales au pied du Vercors.

En tous cas dans mon jardin.

Elles ne sont pas farouches et se laissent approcher assez près.

Elles sont dans n'importe quels arbres, pas seulement les conifères. Celles-ci étaient dans un prunier.

Dans le Vercors aussi on trouve de belles joubarbes, ce n'est pas réservé aux massifs plus hauts.

Dans les environs de la Grande Moucherolle on croise pas mal de bouquetins, naturellement peu farouches, protégés et donc non chassés, et en plus habitués à voir du monde.

J'étais parti dans l'idée d'aller au col des Deux Soeurs.

Le temps était idéal pour marcher, des nuages voilaient le soleil pour éviter la surchauffe, le fond de l'air était bon, un petit vent permettait le rafraîchissement.

Une fois arrivé là je me suis dit "tiens, allons voir le début de cette fameuse face Est de la Grande Moucherolle, puisque je suis là et encore capable d'avancer".

Ça ne m'a pas paru bien difficile, aussi j'ai continué de monter en me disant que si je coinçais j'étais capable de redescendre à tout moment ce que j'avais déjà monté.

Puis à ce jeu-là je me suis retrouvé au sommet assez facilement en définitive.

La traversée du sommet ne pose aucun problème, contrairement à ce que je croyais.

Plutôt que de redescendre par la face Ouest, que je connais déjà en aller-retour, je décide d'innover et d'aller voir l'arête NW.

Il y a deux passages câblés dans cette descente, un court et un autre un peu plus long, mais je n'ai pas éprouvé le besoin de me servir de ces câbles : il suffit de bien regarder où on met les pieds et pas de souci en étant vigilant.

Finalement ça m'aura fait 1050 m de dénivelé montés et descendus, avec une traversée cotée T4 dans les topos : finalement je suis bon alors ?!

Par contre j'avais oublié que le télé-cabine ou -phérique de la Cote 2000 est ouvert en juillet-août, ce qui fait qu'on trouve une foule de bidochons quand on arrive au lac artificiel à 1950 m; ça gâche un peu le plaisir d'être monté là. Heureusement ça se calme après.