Non il ne s'agit pas d'une montée en vélo nationaliste, mais bien d'une balade à pieds près d'un caillou Chauve, en passant par un coin oublié mais martagonifère de ma connaissance.

Las, quasi chou-blanc de lys martagons, mon coin oublié semble être devenu connu. La petite trace perdue qui passait dans cette zone est devenue sentier depuis mon dernier passage en 2016, et surtout elle présente maintenant de nombreuses coupes. Or qui fait ces coupes : les traileurs bien entendu, les randonneurs n'ont en général aucun intérêt à couper. Ce qui signifie que c'est devenu un spot à traileurs, donc fréquenté, et donc adieu les lys martagons, reposez en paix.

Normalement une des toutes dernières balades que je fais avec mon genou d'origine. Si je n'annule pas encore une fois, le 4 juillet je vais en avoir un autre, artificiel, moins performant, mais peut-être moins douloureux à l'usage (en tous cas c'est le but espéré).

Toutes ces petites fleurs flopaient joyeusement par millions, et formaient donc des flopées.

Enfin à côté en tous cas.

Balade abrégée prématurément cause crevaison, pas envie de réparer en bord de chemin, préféré rentrer au plus court, en mettant des coups de pompe de temps en temps.

Ça devrait plus tarder à moissonner maintenant.

J'avais une envie de voir des champs de céréales qui me trottait dans la tête depuis quelques temps, si possible avec des coquelicots (ce qui ne fut pas le cas aujourd'hui).

J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on a ce temps lourd et orageux, on sait jamais si on va s'en prendre une belle ou bien si ça va passer à côté, c'est bizarre.

Bien entendu les météorologues sont incapables d'expliquer, en gros ils disent que s'il y a des orages c'est parce que le temps est orageux... Ah, c'est donc pour ça ? Bon sang mais c'est bien sûr, tout s'explique alors !

Il m'aura donc fallu attendre le 16 juin pour enfin voir les petites clochettes blanches du muguet.

Petite balade pour profiter de la nature qui est bien charmante à cette période.

Plein de petites, heu, comment dire, fleurs, n'ayons pas peur des mots...