flore

Voilà le meilleur de ce que j'ai pu trouver aujourd'hui, c'est pas l'épanouissement flamboyant que j'espérais...

Heureusement il y avait de beaux paysages, et en plus je n'ai pas vu ni de près ni de loin quoi que ce soit qui ressemble à un humanoïde, et ça c'est chouette, j'aime bien, on se croirait revenu à l'ère tertiaire avant l'arrivée du genre Homo, je m'attendais presque à croiser un rhinoceros laineux.

Et en plus c'est pas moins de 10 bouquetins qui se sont laissés observer longuement sans protester ! Pas courant d'en voir ici.

Les classiques : crocus, scilles à deux feuilles, jonquilles, renoncules, quelques érythrones dent-de-chien, quelques pensées, un peu de bois-joli. On est encore loin du maximum en ces lieux.

Du bidochon de partout, il faut vraiment ruser pour ne pas en avoir un sur la photo.

Malgré l'absence de soleil, ma flemme et ma fatigue permanentes, les signes du printemps sont là et bien là.

En plus j'ai vu des hirondelles aujourd'hui au-dessus de chez moi. On peut ajouter à ça l'allongement des jours qu'on ressent nettement maintenant.

Non il ne s'agit pas d'une montée en vélo nationaliste, mais bien d'une balade à pieds près d'un caillou Chauve, en passant par un coin oublié mais martagonifère de ma connaissance.

Las, quasi chou-blanc de lys martagons, mon coin oublié semble être devenu connu. La petite trace perdue qui passait dans cette zone est devenue sentier depuis mon dernier passage en 2016, et surtout elle présente maintenant de nombreuses coupes. Or qui fait ces coupes : les traileurs bien entendu, les randonneurs n'ont en général aucun intérêt à couper. Ce qui signifie que c'est devenu un spot à traileurs, donc fréquenté, et donc adieu les lys martagons, reposez en paix.

Normalement une des toutes dernières balades que je fais avec mon genou d'origine. Si je n'annule pas encore une fois, le 4 juillet je vais en avoir un autre, artificiel, moins performant, mais peut-être moins douloureux à l'usage (en tous cas c'est le but espéré).

Toutes ces petites fleurs flopaient joyeusement par millions, et formaient donc des flopées.