Ça y est, la pluie qu'on nous annonce depuis dimanche est arrivée hier jeudi et aujourd'hui. Les mois de mars et d'avril avaient été jusque là particulièrement secs, ça ne peut donc que faire du bien à la nature.

Le blaireau qui a ravagé ma pelouse en mars est toujours présent chaque nuit. Il s'avère que c'est une blairelle, et qu'elle vient maintenant avec son blaireautin. Mais pour le moment elle ne fait plus de dégâts, elle doit trouver autre chose à bouffer.

Ça fait deux jours qu'on nous annonce la pluie et toujours rien. J'en profite pour faire un tour en VTT (j'ai le même vélo pour les chemins et la route).

J'ai trouvé des Ophrys Homme-Pendu :

Et aussi des Ophrys Abeille (il a fallu que je passe trois fois au même endroit pour les voir !) :

Il y avait d'autres sortes d'orchidées déjà photographiées lors de sorties précédentes, mais aussi bien d'autres fleurs dont je ne connais pas la marque pour beaucoup :

27,5 km et plus de 1600 m de dénivelé.

Comme quoi selon où on habite il y a de quoi faire de grandes balades tout en respectant la limite des 10 km de rayon.

Une longue randonnée, essentiellement en sous-bois donc avec pas tant de points de vue que ça, il faut la faire quand il n'y a pas de neige en-dessous de 1300 m (mais s'il y en a au-dessus c'est mieux pour la vue), quand les arbres n'ont pas de feuilles (pour augmenter le champ de vision), et quand il ne fait pas trop chaud, donc en début de printemps ou en fin d'automne. Je voulais savoir si j'étais capable de la faire, et bien oui à ma grande surprise, bien que c'était un peu le radeau de la Méduse sur la fin mais il fallait bien rentrer.

Pfouh, rude montée que celle du Col de Carri côté Est, heureusement il n'y a que 4 kilomètres.

Montée par les Grands Goulets, descente par la route de l'Arp.

Je voulais redescendre par la route de la Combe Laval au niveau du Col de la Machine, mais celle-ci était bloquée à cause d'un tournage avec Omar Sy, aussi j'ai pris la route de l'Arp (mais qui oblige à remonter 130 m de D+ supplémentaires).

55 km et 1200 m D+ cumulés.

Deux balades deux jours de suite ça faisait un moment que ça ne m'était plus arrivé. L'amélioration du temps y est pour beaucoup dans ma motivation, ainsi que ma curiosité de voir comment la nature évolue.

Et moi aussi. Ceci explique cela. Non pas que les orchidées aient attendu que je sorte, mais c'est plutôt parce que je ressors que je les vois. Je n'avais rien fait depuis le 4.

Ce n'est pas encore l'explosion de verdure épanouie, mais ça progresse lentement.