Avec la chaleur qui règne depuis le 27 juillet j'ai vraiment beaucoup de mal à me motiver pour aller randonner. Il faut aller au-dessus de 1400 m pour bénéficier de conditions moins chaudes (mais chaudes quand même), mais pour ça il faut au moins avoir l'énergie de partir ! Ou alors il faut randonner très tôt le matin. Mais pour ce qui me concerne je ne démarre pas de chez moi avant 9h car la température ne passe en-dessous de 20°C qu'entre 6h et 9h, aussi je profite de ce créneau pour ouvrir en grand toutes les fenêtres, que je referme ainsi que les volets dès que le soleil émerge à partir de 9h. Je ne peux donc pas bouger avant.
Voici les températures que j'ai eues depuis ce 27 juillet. Les minimums sont trompeurs, car en fait ils sont obtenus juste au moment où le soleil émerge, juste avant que la température ne remonte, et ils ne sont donc pas représentatifs de la température nocturne, beaucoup plus élevée : à minuit il fait encore 26 à 27°C, les 20°C ne sont franchis qu'au tout dernier moment pendant une durée très limitée. M'enfin c'est quand même beaucoup mieux qu'en ville bien sûr.
Ce matin il fait couvert, la température de 21°C tarde à remonter, aussi je me motive pour aller marcher une douzaine de kilomètres dans les environs.
La végétation présente quelques rousseurs, davantage dûes à la sécheresse persistante plutôt qu'à un automne précoce (bien que l'automne naturel commence dans 8 jours, contrairement à l'automne administratif qui attendra un mois de plus). La dernière pluie significative date du 13 juin (61 jours sans pluie, avec une température moyenne de 29,3°C et des pointes à 36,7°C).
Sinon cette nuit j'ai vainement tenté de photographier les Perséides, dont c'était le maximum paraît-il. Si j'ai observé de nombreuses étoiles filantes et même quelques météores et bolides, spectaculaires, je ne suis pas parvenu à les mettre sur le capteur. J'ai utilisé des poses de 60 s (maxi possible sur mon appareil), pour maximiser les chances que quelquechose passe dans le champ pendant ce laps, mais ce n'est finalement pas très long, et à la focale de 25 mm on ne capte qu'environ 1/5ème de l'horizon. En plus après la pose mon appareil reste bloqué 60 s supplémentaires le temps qu'il enregistre l'image en effectuant un traitement d'élimination du bruit dû à la pose longue. Rajoutez à ça le temps de faire une mise au point correcte (les étoiles ne sont pas suffisantes pour que l'autofocus détermine le contraste maxi, et en mise au point manuelle la rotation infinie de la bague qui commande le moteur ne permet que des résultats approximatifs), et vous comprendrez que les phénomènes se produisent en dehors des temps de pose : on les voit mais on ne les photographie pas.