Ça y est mon pêcher commence à faire des fleurs.

Dans la plaine de Valence, certains vergers sont bien en fleurs.

Tiens je vais aller faire 2 heures de vélo pour fêter ça.

De la pluie étant annoncée je choisis une courte randonnée : la vallée de Combe Laval jusqu'à la source du Cholet (10,5 km et 310 m D+).

La Combe Laval est ce que les géographes appellent une reculée, ou culée (!.. quels grossiers personnages).

La source du Cholet est en fait la résurgence du Brudour, lequel entre sous terre entre la Grotte du Brudour dont il sort et la perte de Lente au plus tard, que bien souvent il n'atteint même pas. Ses eaux viennent en partie du plateau de Font d'Urle.

voir ici dans ce même blog : Eaux de Font d'Urle

On passe devant le joli monastère orthodoxe Saint Antoine le Grand, créé en 1978.

L'eau du Cholet (donc du Brudour) est captée dans une conduite forcée et alimente une centrale hydro-électrique.

Je me suis quand même pris une petite pluie fine pendant une heure, mais ce n'était finalement pas désagréable, au contraire, ça avait un charme particulier.

Photos complémentaires du 05 mars 2020 :

voir aussi dans ce même blog : Une avancée dans la reculée

On accède au Pas de Logue par une trace presque disparue. Ce n'est pas très raide car la trace fait des lacets, sauf quand on perd cette trace et qu'on se retrouve à errer dans des pierriers recouverts de feuilles mortes. Elle devient plus visible au-dessus de 1000 m d'altitude. Les pointillés sur le fond de carte IGN 1/25.000e ne correspondent plus tout à fait avec le tracé réel. Un peu de sens du terrain est indispensable si on ne veut pas se retrouver à bien s'embêter. Je n'ai pas vu la grotte mentionnée sur ce fond de carte, bien que je sois passé juste à côté d'après le GPS, mais j'ai eu la flemme de la chercher.

Le sentier du Col de Rioupeysson quant à lui est un sentier sympathique bien tracé.

Un temps de mai aujourd'hui, presque trop chaud, on va bientôt chercher l'ombre si ça continue.

Boucle de 16 km et 750 m D+

Nous sommes maintenant officiellement au printemps, et ça se voit.

Alors bien sûr pas au printemps calendaire, le printemps administratif des fonctionnaires à lunettes, qui déterminent la date officielle des saisons par rapport à des repères bien fixes et identifiables, en l'occurence les solstices et leurs milieux les équinoxes, ce qui n'a aucun intérêt autre que d'être mesurable, comme les juristes qui remplacent la morale par le droit.

Les vraies saisons, du point de vue de la nature et de la météo, doivent être avancées d'environ 1 mois par rapport aux dates calendaires.

Nous sommes donc entrés dans le printemps.

Il n'y a pas encore de fleurs sur les alpages (bien que j'ai déjà vu 2 crocus), mais primevères, jonquilles et violettes s'épanouissent dans les jardins à basse altitude. Forsythias, aubépines, insectes, lézards, font aussi leur retour.

Si je ne me retenais pas il faudrait même que je fasse une première tonte de la pelouse, car le gazon commence à être haut à certains endroits, et des adventices grandissent aussi.

Mais je me retiens car il va encore geler, et il paraît qu'il ne faut pas déjà tondre. Comme je n'y connais rien j'attendrai que mon voisin fasse sa première tonte pour m'y mettre.

Tiens je vais aller faire un tour à vélo pour saluer le printemps.

Temps superbe printanier bien qu'un peu venté, avec un air extrêmement limpide. Par contre pas un pet de neige, je pensais qu'il y en aurait un tout petit peu quand même.